L’astuce du paillage dévoile un ensemble d’avantages pour le potager. En préservant la fraîcheur au niveau des racines des végétaux, elle provoque une réduction spécifique des besoins en arrosage. En plus, elle freine la prolifération des adventices, prévient l’érosion des sols, bonifie la qualité du substrat et procure une matière organique précieuse.
Cependant, êtes-vous en quête d’expérimenter cette approche dans votre jardin ?
Cependant, découvrez les quatre recettes que nous vous prodiguons pour bien faire le paillage de votre potager.
1 Les gestes à faire avant de pailler
Avant de procéder à l’installation du paillage dans votre potager, diverses actions préliminaires séduisent d’être accomplies. En effet, une fois en place, il sera plus difficile de travailler le sol autour des plantes.
Au moment de la phase de plantation, par exemple, veillez à arroser avant de pailler (et non l’inverse). En fait, cette approche avantage une rétention optimale de l’humidité et de la fraîcheur du sol. En effet, pour les prochains arrosages, écartez doucement le paillage au pied des plantes avant de le réappliquer correctement.
Avant de disposer le paillis, apportez aussi de l’engrais. En effet, il pourra ainsi mieux pénétrer sous le paillis que par-dessus. Finalement, prenez soin d’écarter les mauvaises herbes en griffant la surface du sol et en égalisant le terrain.
2 Paille, feuilles mortes, BRF… : quel paillage choisir pour le potager ?
Une multitude de paillis se distingue par rapport à leur matière première. Parmi les plus populaires, on peut souffrir la paille, les feuilles mortes, les écorces et les paillettes, la tonte sèche et le BRF (Bois Raméal Fragmenté).
La paille et les tontes sèches de gazon permettent une isolation thermique et sont adaptées à plusieurs plantes comme les petits fruits, les courgettes et les tomates.
Les paillettes (de chanvre, de lin, etc.) sont parfaites pour les salades, les petits pois et les carottes.
En fait, les feuilles mortes sont un bon choix en tant que couvre-sol, surtout durant l’hiver.
Par ailleurs, le BRF, constitué de déchets de bois, convient notamment aux plantes aromatiques.
Cependant, il est souhaitable d’éviter les écorces de pin trop acides. Par ailleurs, retenez que le compost peut aussi être utilisé comme paillis. En se décomposant, il offre des nutriments au sol et aux plantes.
3 Disposer correctement le paillage au potager
Dès que vous avez opérer votre choix et préparé le sol, il ne vous faut juste plus qu’à disposer votre paillage. En règle générale, il est conseillé de répartir une couche d’une épaisseur de 5 à 10 cm. Pour le compost et les tonnes de gazon, 5 cm sont suffisants.
Rassurez-vous d’une répartition uniforme du paillis afin d’empêcher la croissance des mauvaises herbes. Également à libérer proprement la base des plantes afin d’éviter une trop grande humidité qui pourrait provoquer la pourriture.
Attention : certains légumes, comme l’ail, l’oignon et l’échalote, n’apprécient pas d’être paillés.
4 Quand réaliser le paillage de son potager ?
Le calendrier conseillé pour le paillage du potager se concentre foncièrement sur le printemps et l’automne. À l’approche de l’automne et avant les premières gelées, appliquez une couche de paillis afin de protéger les plantes du froid et prévenir le lessivage des sols.
En effet, ce paillis hivernal devrait être enlevé dès que le risque de gelées est anéanti, permettant ainsi au sol de se réchauffer.
Cependant, au printemps, généralement vers le mois de mai, renouvelez le paillage afin d’empêcher la croissance des mauvaises herbes.
Durant l’été, le paillis permet aussi de maintenir la fraîcheur du sol. En effet, si possible, il ne faut pas hésiter à additionner une nouvelle couche ou à diminuer l’épaisseur si le paillis se décompose trop rapidement.
À vous de jouer maintenant !